😱« Interdit d’aimer Ronaldo ? Le scandale Yamila Rodríguez secoue le football argentin »
😱« Interdit d’aimer Ronaldo ? Le scandale Yamila Rodríguez secoue le football argentin »
Dans un pays où le football est une religion et où Lionel Messi est le messie incontesté, choisir son camp peut s’avérer dangereux. L’internationale argentine Yamila Rodríguez en a fait la cruelle expérience. Longtemps pilier de l’Albiceleste, l’attaquante a vu sa carrière internationale basculer à cause d’un choix personnel qui ne passe pas en Argentine : son admiration sans borne pour Cristiano Ronaldo.
Un tatouage qui ne passe pas

Le point de rupture a été visuel. Yamila Rodríguez arbore fièrement sur sa jambe gauche un tatouage de son idole absolue, Cristiano Ronaldo. Bien qu’elle porte également un portrait de Diego Maradona sur la même jambe, l’absence de Lionel Messi et la présence du rival portugais ont été perçues par une partie du public et des observateurs argentins comme un affront national.
Lors de la Coupe du Monde Féminine 2023, la polémique a explosé. Accusée d’être « anti-Messi », la joueuse avait dû s’expliquer en larmes sur les réseaux sociaux :
« À quel moment ai-je dit que j’étais anti-Messi ? Messi est notre grand capitaine, mais le fait que mon idole soit quelqu’un qui m’a inspirée ne veut pas dire que je déteste Messi. »
De l’héroïne à l’exclue

Malgré ses explications, le climat est devenu pesant. Yamila Rodríguez, qui était l’une des meilleures joueuses de la Copa América 2022, a progressivement disparu des radars de la sélection.
Si officiellement les choix sont présentés comme « sportifs », la coïncidence avec la pression médiatique et l’hostilité des supporters est frappante. Pour beaucoup de fans argentins, porter le maillot de l’Argentine tout en affichant l’effigie de CR7 est une contradiction culturelle impossible à accepter. Elle est devenue la cible de cyberharcèlement, certains la qualifiant même de « traîtresse » à la nation.
La fidélité à ses convictions

Aujourd’hui, l’attaquante semble payer le prix fort pour sa liberté d’admiration. Elle continue de clamer que Ronaldo est, pour elle, le meilleur joueur du monde en termes de travail et de discipline, un modèle qui l’a aidée dans sa propre carrière professionnelle.
L’exclusion (officieuse ou non) de Yamila Rodríguez pose une question de fond dans le sport moderne : un athlète peut-il séparer son identité nationale de ses inspirations personnelles ? En Argentine, la réponse semble être claire : entre le Portugal et l’Argentine, il n’y a pas de place pour le compromis.
Yamila Rodríguez reste aujourd’hui une joueuse talentueuse de club, mais son histoire restera comme le symbole de l’incroyable rivalité Messi-Ronaldo, capable de briser des carrières internationales à des milliers de kilomètres de l’Europe.